mercredi 29 août 2012

SUPERSTAR

1h52 - Sortie le 29 août 2012

Un film de Xavier Giannoli avec Kad Merad, Cécile de France, Louis-Do de Lencquesaing...
Un anonyme devient soudain célèbre, sans savoir pourquoi.

La Moyenne des Ours : 2,5/5

L'Opinion de Tinette : 2/5
C'est dommage. Le début du film était prometteur. Un homme, ce qu'il y a de plus "banal", se retrouve être la plus grande star de France sans savoir pourquoi. Très bien. Ca tient le personnage en haleine, pourquoi ce mec totalement paumé est-il connu ? on veut savoir ! Mais ça n'avance pas. Le film part dans une critique assez simple et prévisible de la société d'aujourd'hui et de ses médias (en clair... le spectateur lambda est totalement géré par les médias, c'est lui qui vous dit quoi penser de quelqu'un. tous ces jeunes en attente de célébrités sont des abrutis, et ooooh malheur, la télé réalité c'est mal). Et c'est dommage, sans cette critique si primaire de notre société le film aurait pu être intéressant. Finalement au bout d'une heure les seuls rebondissements du scénario sont les différentes réactions du public, et les étapes de la relation entre ce jeune homme qui fait pitié et la productrice/journaliste d'une émission digne d'un prime-time sur Direct 8. 
Le personnage principal voudrait comprendre, et moi aussi. 
A remarquer quand même... Kad Merad joue très bien. Un rôle sans beaucoup d’intérêt, mais il le joue bien. Il m'a grandement fait pitié et je pense que c'était le but.
Malheureusement au fur et à mesure le film lui aussi m'a fait pitié.

Le mot du Comte : 3,5/5
"Superstar" est, premièrement de par son concept, un film passionnant. Certains se souviendront peut-être de la mésaventure de Roberto Begnigni dans "To Rome With Love". Ici, la même chose arrive à Kad Merad... en pire.
Xavier Giannoli porte un regard critique sur son monde, le monde de l'image. Un regard intelligent et dénué de jugement. Il érige Martin Kazinski (Merad) en symbole et le jette dans un système qu'il ne connaît pas, l'offrant en pâture à notre regard médusé et dégouté (car Giannoli frappe au bon endroit).
Parce qu'il eut été trop facile de tout cracher sur les médias, Giannoli est équitable dans sa critique et tout ce (et ceux) qui font et défont les célébrités de notre époque en prennent pour leur grade. Tout ses personnages sont paumés et égarés dans des courants d'images et se battent contre des choses qu'ils ne maîtrisent pas. Le film offre de beaux moments de pure absurdité (son postulat de départ l'est lui même, absurde), et de beaux moments comiques.
Il est en cela aidé par un casting solide, Kad Merad, comme évoqué plus haut, est plutôt surprenant et Louis-Do de Lencquesaing, en producteur cynique, épate.
Le scénario ne laisse pas la place à l'ennui: il est maîtrisé et regorge de surprises.
"Superstar" en est une, très bonne, de surprise. Le film ne plaira pas à tout le monde certes (il n'est clairement pas fait pour ça), mais il est assez intelligent et fin pour bien transmettre son regard sur la société d'aujourd'hui, et mettre tout le monde d'accord.

Le point de vue de Pépite : 2/5
Superstar ne m'a pas plu. Ah non. J'ai eu du mal à m'intéresser à un personnage qui ne veux rien. Enfin, tout ce qu'il veut, c'est comprendre. Et pour comprendre que fait-il ? Il demande "pourquoi ?". Et c'est tout, constamment. Mais juste pourquoi hein. Il n'a même pas une petite idée, il ne fait pas de vraie enquête, ah non il se contente de faire confiance aux gens de la télévision. Et ces gentils gens de la télévision (qui s'intéressent surtout au dégueulasse et à l'audimat, bah oui), pour l'aider, l'invitent à une émission où aucune réponse n'est recherchée. Ils réussissent à produire une émission de plateau avec un dossier ultra fin qui ne doit être constitué que de la couverture, avec probablement un super point d'interrogation écrit dessus (image récurrente bien lourde et absurde - enfin, ça dépend, quand vous vous posez des questions existentielles vous écrivez peut-être des points d'interrogation sur les miroirs ou sur les murs avec du rouge à lèvres ? Je suis peut-être "has-been")...
C'est absurde ! Déjà que c'était absurde et un (petit) peu lourd comme idée dans un segment du dernier Woody Allen To Rome with love, alors là ça s'étire sur 1h52...
Bon, je ne dis pas que ce film n'a rien d'intéressant ! J'aurais noté 0/5 si je l'avais vraiment pensé. Je me suis certes ennuyé, mais il est vrai qu'il y a beaucoup de choses intéressantes traitées dans le film sur la société, les médias et surtout les nouveaux médias.
En effet, la célébrité de ce "non-personnage" est due à l'envie des gens de le prendre en photo, de le filmer et de publier le tout en ligne. Facebook, Twitter, Tumblr, Instagram, etc. Vous qui me lisez sur Chrome, Safari ou IE, connaissez probablement tous ces réseaux.
Il y a deux scènes qui m'ont vraiment plu dans Superstar. Dans la première, il y a un rapport direct à ces réseaux, c'est lorsque sur l'émission télévisée où un psychologue pousse Kad Merad à bout, ce dernier pousse un cri. Ensuite toute une communauté s'amuse à reproduire le même cri sur les réseaux sociaux (ces images sont montrées sur une très belle musique... de Hans Zimmer - The Beach Song - composée à l'origine pour True Romance... Mais bon, c'est comme à la télé, on vole les bonnes musiques faites par les autres). Cela n'est pas sans rappeler la désormais célèbre mort de Marion Cotillard qui a fait fureur sur Internet (notamment sur un Tumblr dédié à des internautes imitant la comédienne - tout du moins imitant son jeu dans la prise qui a été choisie par le réalisateur dans le montage final... Mais ce n'est pas le débat). Et ça c'était intéressant !
La deuxième scène qui m'a vraiment plu se situe plus tôt dans le film, lorsque pour la seule et unique fois le personnage "incarné" par Kad Merad a une volonté de rébellion : il invite les journalistes à venir filmer chez lui alors qu'il est en peignoir et qu'il se fait des pâtes avec un ami. Comme ça, dit-il, peut-être qu'ils comprendront qu'il n'y a rien à voir d'intéressant chez lui et ils le laisseront tranquille. Ah voilà, belle idée ici ! On a même le droit à un passage hilarant où il accroche son "fameux" pull à une porte et l'équipe le filme, l'ingénieur du son perchant comme il se doit le vêtement suspendu en priant la journaliste de la fermer pour qu'il ait bien le son... Absurde, mais génial.
Pendant le film j'étais prêt à noter le film à la moyenne, voire parfois juste au dessus. Mais au final, le film se prolonge encore et encore... Et c'est dommage ? ? ? ? ? Ah ces points d'interrogations qui ont le bon dos... Allez-y si le sujet vous intéresse et si vous êtes patients. Les rôles secondaires sont plutôt intéressants (Louis-Do de Lencquesaing notamment, parfait en producteur odieux), mais ça n'aide pas d'avoir un personnage principal dénué d'intérêt. Il est un symbole. Bon. Mais un symbole qui ici aurait eu un fort potentiel d'action, gâché selon moi par l'envie qu'il reste avant tout un "pauvre type". Après, ça a plu au Comte, ça ne doit pas être complètement mauvais hein !

MAGIC MIKE

1h50 - Sortie le 15 août 2012

Un film de Steven Soderbergh avec Channing Tatum, Alex Pettyfer, Matt Bomer...
Mike a trente ans et multiplie les petits boulots : maçon, fabricant de meubles, etc… Il se rêve entrepreneur. Il est surtout strip-teaseur. Chaque soir, sur scène, dans un club de Floride, il devient Magic Mike. Lorsqu’il croise Adam, il se retrouve en lui, l’intègre au club et décide d’en faire le Kid. Mais le Kid a une sœur, qui n’est pas prête à trouver Mike irrésistible…

La Moyenne des Ours : 2,8/5

Le point de vue de Pépite : 3/5
Magic Mike est une chronique du milieu de l’effeuillage masculin qui navigue entre aventures comiques et histoires plus sombres. C'est sur ce dernier point que Magic Mike ne remplit pas toutes ses "promesses". Le côté "sombre" semble en effet plutôt artificiel comparé à la foule de détails intéressants - souvent amusants - de la vie d'un strip-teaser aux Etats-Unis. On s'intéresse donc à cette galerie de personnages archétypaux (Matt Bomer fait un parfait "Ken", Kevin Nash un impressionnant "Tarzan", etc.) tant qu'ils assurent le côté "entertainment". Côté "morale" ou "questionnements existentiels", etc., le dénouement reste assez classique et ne nous surprend guère. Mais bon, on a passé un bon moment et tant mieux !

Le mot du Comte : 1/5
Après le pauvre "Piégée", Soderbergh récidive. Voici venu "Magic Mike", un film fade, au scénario bidon à peine prévisible, moralisateur à outrance (la drogue c'est mal m'voyez) et dénué de metteur en scène et de comédiens valides. L'ensemble ressemble a une bande démo de mannequinat. Car (vous vous en doutez) les femmes apprécieront la plastique des comédiens (et c'est bien là le seul intérêt du film). Pour la cinéma, on repassera.
A l'instar de "Piégée", Soderbergh semble se contrefoutre de son film et de ses acteurs: il officie ici en tant que simple technicien, pas en cinéaste et déclare au monde entier qu'il est désormais interchangeable avec n'importe quel tâcheron. S'il n'aime plus le cinéma, personne ne le force à continuer, ça nous épargnera ce genre de navet convenu et superficiel. 

L'Opinion de Tinette : 3,5/5
Bien loin d’être un chef d’œuvre ce film reste un bon divertissement, qui parfois même m’a touché (n’en déplaise au Comte). 
Bon parlons de ce qui doit être dit : les mecs. Alors oui, les filles, là il y a de quoi faire. On ne sait plus ou poser les yeux. Si seulement Channing Tatum était bon et les autres mauvais... Mais non ! Que nenni ! ils ont tous pris des cours de mouvements de bassins, plus criminels les uns que les autres. Et si certaines n’apprécieront pas ce genre de « vulgarité » … d’autres (comme Juani, moi, et la salle 6 pleine à craquer des Halles) aimeront beaucoup voir les dandinements de ces jeunes corps musclés. Voila. A quoi sert de se cacher dans ce genre de situation ? Ils donnent chaud et on en redemande. 
Bon. Mais le film n’est pas un strip tease d’une heure et demie. (dommage…) Le scénario n’a rien d’incroyable, mais il tient. Les actions sont justifiées, les réactions justes dans l’ensemble et les dialogues drôles de temps en temps. 
J’ai trouvé certains plans beaux. Quelques plans séquences, quelques jeux de couleurs… 
Je ne dis pas que ce film est un film à voir absolument. Je dis simplement qu’avec le sujet qu’il traite je m’attendais à un truc bien lourd et sans intérêt. J’ai finalement trouvé ce film plutôt réussi. 
Je regrette simplement la facilité utilisée par le réalisateur pour la fin du film. J’ai trouvé ça dommage de nous abandonner comme ça, en plein chemin.

lundi 27 août 2012

TOTAL RECALL

2h01 - Sortie le 14 Août 2012


Un film de Len Wiseman avec Colin Farrell, Kate Beckinsale et Jessica Biel
Modeste ouvrier, Douglas Quaid rêve de s’évader de sa vie frustrante. L’implantation de souvenirs que propose la société Rekall lui paraît l’échappatoire idéale. S’offrir des souvenirs d’agent secret serait parfait… Mais lorsque la procédure d’implantation tourne mal, Quaid se retrouve traqué par la police. Il ne peut plus faire confiance à personne, sauf peut-être à une inconnue qui travaille pour une mystérieuse résistance clandestine. Très vite, la frontière entre l’imagination et la réalité se brouille. Qui est réellement Quaid, et quel est son destin ?

La Moyenne des Ours : 2/5

L'Opinion de Tinette : 2/5
Sur le principe ce film avait tout pour faire un bon divertissement. Un casting récent et correct, des effets visuels très réussis, de l’imagination et des détails dans cette vie du futur qui font rêver. Et pourtant… Une fois qu’on comprend ce qu’il est réellement arrivé au personnage principal, on s’ennuie. On s’ennuie sec. 
Le scénario est alors vite "devinable". Les mêmes rebonds scénaristiques se déroulent pendant la deuxième heure du film. Nous, pauvres spectateurs, on attend qu’une chose : la fin ! 

Le point de vue de Pépite : 2/5
C'est dommage. L'idée d'un remake du vieillot Total Recall version 1990 était intéressante, l'histoire de Philip K. Dick méritant selon moi d'être adaptée avec les "moyens actuels" du thriller d'action. Et bien il manque quelques chose dans cette nouvelle adaptation. Un petit quelque chose qui nous aurait peut-être permis de nous intéresser à l'histoire. En effet, malheureusement, on s'en fiche. Enfin, Colin Farrell est sympathique et plein de bonne volonté... Mais ça ne prend pas. Bill Nighy et Bryan Cranston sont toujours sympathique à retrouver à l'écran, non vraiment même si c'est pas génial, eux sont géniaux, quoiqu'il arrive. Visuellement, certains plans sont intéressant quoique parfois un peu "arbitraires" (les mouvements de caméra notamment, qui sont rapides et fouillis). Et pourquoi Len Wiseman a-t-il voulu se la jouer à la J.J. Abrams en mettant d'inutiles halos et flairs dans tous les plans, sans aucune raison, ni cohérence ? No sé.

La pensée de Juani : 3/5
Je ne connais pas l'original pourtant j'ai rarement été surprise par les "rebondissements". Quelques fois j'ai même décroché (il était tard et je sortais de Expendables 2!) et quand je me suis replongée dans le film, j'avais rien loupé mais ça reste un film d'action efficace et de science fiction correct. Mais je trouve mes camarades très durs! J'ai remarqué quelques clins d'oeil à Star Wars dans la composition de l'image (comparez l'armée de "synthetics" à celle des "clones") ainsi qu'à "The Bourne Identity" dans son premier combat exécuté "par réflexe" ce qui est intéressant pour un remake : réutiliser ce qui a déjà fonctionné. Dans cette lignée, j'ai trouvé très drôle le personnage qui pose une intraveineuse (non ça c'est pas drôle du tout!!) au héros et précise que personne n'a encore trouvé de moyen plus efficace. Pour moi, le personnage évoque le fait même de faire un remake, et j'ai adoré l'ironie. Bref je divague, Total Recall est à voir essentiellement pour son côté "entertainment".

Le mot du Comte : 1,5/5
"Total Recall : Mémoires Programmées" est, comme son titre français (de bon augure) semble l'évoquer, un film entièrement programmé. Programmé, car le déroulement de son scénario se fait sans surprise aucune, sans aucun engouement. Les aventures du pauvre Colin Farell se déroulent devant nos yeux indifférents et blasé par ce vain déploiement de moyens.
Comparer ce film à l'original des années 90 lui serait fort préjudiciable, car ici tout est standardisé (adieu le second degré, l'ironie et la fin ouverte de Verhoeven) et plein de clichés. Clichés qu'il est d'ailleurs incroyable de trouver encore dans un film de 2012 (les grands discours du méchant par exemple, qui laissent bien le temps au héros de sauver sa peau).
Les seconds rôles, notamment Bill Nighy (30 secondes à l'écran en tout) et Bryan Cranston, qui auraient pu relever le niveau d'un Colin Farell en pilotage automatique, ont également été broyés par le rouleau compresseur de la standardisation.
Qui plus est, les décors ne sont pas très beaux, très fouillis, et le nouveau contexte de l'intrigue (un tunnel à travers la terre) est assez mal exploité (euh, un tunnel a travers la terre?!)
Niveau image, c'est assez pénible. Comme l'a souligné Pépite, pourquoi tout ces flairs et reflets partout? A quoi servent-ils?
"Total Recall" a perdu tout le sens et le message du film originel (et de la nouvelle de Philip K. Dick) pour ne devenir qu'un produit plat, informe et sans âme.

dimanche 26 août 2012

DU VENT DANS MES MOLLETS

Sortie le 22 août 2012 - 1h29

Un film de Carine Tardieu avec Agnès Jaoui, Denis Podalydès, Isabelle Carré...
Prise en sandwich entre des parents qui la gavent d'amour et de boulettes, Rachel, 9 ans, compte les minutes qui la séparent de la liberté. Jusqu'au jour où son chemin croise celui de l’intrépide Valérie.

La Moyenne des Ours : 2/5

Le mot du Comte : 1/5
Ce qui est malheureux avec "Du vent dans mes mollets", c'est que ce film n'est une accumulation de scènettes plus anecdotiques les unes que les autres. Il y a bien une tentative de narration ici, mais elle est si faible qu'elle tiendrait sur un court-métrage de dix minutes (en gros, il s'agit de savoir si Jaoui et Podalydès s'aiment encore, youpi).
Le tout est saupoudré par des effets clichés (on est dans les années 80 donc on mets de la super 8, yeehah) qui appuient les moments ou il pourrait y avoir de l'émotion, les rendants alors totalement plats et inoffensifs. Tout comme la bande "originale", accumulation désuète de tubes des années 80. 
Malgré le style travaillé des décors, tout semble surfait, faux, prévu d'avance. La fin sort de nulle part et n'a aucun lien avec le reste du film. Quant au titre, sa justification est expédiée en une ligne de dialogue.
Seuls quelques moments (qui se comptent sur les doigts de la main) peuvent être drôles, mais sur une heure et demi, c'est bien peu. Le casting est pourtant agréable, Podalydès et Jaoui fonctionnent tout deux très bien. Isabella Rossellini est intrigante en psy.
Au final, "Du vent dans mes mollets" est un film assez inutile, qui n'a rien à dire et rien à transmettre, si ce n'est une vaine nostalgie des années 80. 

jeudi 23 août 2012

THE EXPENDABLES 2

Sortie le 22 août 2012 - 1h42

Un film de Simon West avec Sylvester Stallone, Jason Statham, Bruce Willis, Arnold Schwarzenegger, Chuck Norris, Jean-Claude Van Damme, etc.
Lorsque Mr. Church engage Barney Ross, Lee Christmas, Yin Yang, Gunnar Jensen, Toll Road et Hale Caesar – et deux nouveaux, Billy The Kid et Maggie – l’opération semble facile. Mais quand l’un d’entre eux est tué, les Expendables jurent de le venger. Bien qu’en territoire hostile et donnés perdants, ils vont semer le chaos chez leurs adversaires, et se retrouver à tenter de déjouer une menace inattendue – cinq tonnes de plutonium capables de modifier l’équilibre des forces mondiales. Cette guerre-là n’est pourtant rien comparée à ce qu’ils vont faire subir à l’homme qui a sauvagement assassiné leur frère d’armes…

La Moyenne des Ours : 2/5

La pensée de Juani : 1/5
Voilà ce qu'il se passe quand on tourne un film avec des retraités de films d'actions : majoritairement des combats à la mitraillette parce que les papys ne sont plus assez en forme pour le corps à corps (heureusement Jet Li sauve les meubles), avec des dialogues inutiles (bah oui, c'est pas le point fort des films d'actions en général) et une histoire hors du commun! Bref, j'ai apprécié les 20 premières minutes (désolée je ne suis qu'une femme) je vous laisse découvrir pourquoi, si vous avez la force d'aller jusqu'au cinéma pour voir ça.

L'Opinion de Tinette : 1,5/5
Bon. Comme on l’a dit avec Juanita pendant la séance, c’est le genre de film où il faut laisser le cerveau à l’entrée et le récupérer en sortant. Ne surtout pas se prendre le crâne à essayer d’expliquer les apparitions inexpliquées des « personnages », ça serait perdre votre temps.
Répliques plus clichées les unes que les autres, plans plus crado les uns que les autres… Bon on s’y attendait mais quand même, là le « non-niveau » est déprimant.
Voilà ce qui est quand même remarquable : ce sont les petites répliques qui jouent avec la notoriété de chacun. Chaque apparition de Chuck Norris est très drôle.
Ça ne vole pas haut. Mais alors pas du tout et au bout d’une demie heure j’ai eu le sentiment de perdre mon temps (comprendrons ceux qui me connaissent bien).

Le mot du Comte : 2,5/5
Une chose est sûre, après le calamiteux premier volet des "The Expendables", on pouvait s'attendre au pire. Or, cette suite se révèle plutôt surprenante, puisqu'elle tire un trait sur quelques gros défauts liés au premier volet.
Bien sûr, pas question ici d'un scénario plein de surprise et de qualité (les gentils tuent les méchants, voilà) ou de jeux d'acteurs étincelants (il faut dire qu'avec de tels dialogues, on ne peut que mal jouer).
Non, l'intérêt de "The Expendables 2" repose bel et bien dans son côté introspectif et ludique, qui manquaient cruellement au premier volet. En effet, en convoquant tout ses acteurs -chacun étant culte à sa manière, Stallone invoque, au-delà de l'anecdote, tout un pan du cinéma contemporain et invite (timidement certes) à la réflexion sur le statut d'icône culte. Et cela fait plaisir à voir. Les appels du pied aux fans de chacun des acteurs se multiplient tout au long du film, de manière plus ou moins subtile (la musique lorsque Norris apparaît par exemple, ou bien dans certains dialogues, notamment ceux de Schwarzenegger), au prix peut être d'une véritable originalité (même s'il n'a jamais été vraiment question de cela ici).
Car si la plupart de ses acteurs jouent comme des branquignoles (la palme revient quand même à Chuck Norris), l'ensemble se tient plutôt bien. Et ça, il fallait le réussir. Bien sûr, le montage est catastrophique (certains passages relèvent de l'épilepsie), les dialogues sont mauvais, les personnages sont caricaturaux, l'intrigue est pauvre, la morale un peu douteuse, mais la bande de Sylvester Stallone réussit à transmettre un vrai plaisir cinéphile au spectateur (alors que le premier volet ne transmettait que du dégout). "The Expendables 2" n'est pas le meilleur divertissement de l'année, mais il est servi par des acteurs-dinosaures qui s'amusent, et cela se voit.

Le point de vue de Pépite : 2/5
Non un casting "fun" comme celui-ci ce n'est pas assez pour faire un bon film ! Je vais aller assez vite parce que Le Comte est déjà assez précis. L'histoire est bateau. Les dialogues sont nuls (sauf quelques exceptions, je vais y revenir). Les scènes d'action sont plutôt bien réalisées mais sont plutôt vaines du fait du manque d'une histoire intéressante, passionnante, prenante. C'est cliché, extrêmement cliché, mais parfois, un peu de ce cliché va faire partie de ce qui est intéressant dans le film, lorsqu'il est intelligemment mis en avant comme réflexion sur ce cliché. Je m'explique. Voir des zinzins se tirer dessus comme des pros sans une egratignure, etc. C'est cliché. Voir Silverster Stallone en train de tirer sur Jean-Claude Van Damme comme des pros. C'est au-delà du cliché. C'est en même temps une référence à leurs passés cinématographiques respectifs, à un certain cinéma d'action, etc. Et ce genre d'éléments se retrouve un peu partout dans le film (heureusement). Un homme menace Schwarzy en lui disant "I am going to terminate your ass", ou celui-ci qui constamment répète "I'll be back". Extrait de dialoge :
"Trench (Schwarzy) : I'll be back. 
Church (Willis) : You're always back. This time, I'll be back."
C'est génial ! Ce genre de répliques que l'on retrouve beaucoup montrent que ces acteurs-dinosaures comme les appelle Le Comte, s'amusent de tout, s'amusent d'eux, de leur passé, des clichés. Et tant mieux. Ce film aurait sans cela mérité d'être un "Direct-to-DVD".
Et puis Chuck Norris quoi ! Ils ont osé... C'est génial !... Il joue mal et sa voix est plus haut perchée que dans mes souvenirs (VF de ma jeunesse m'as-tu pourri mon jugement ?), mais c'est génial (il est accompagné par la musique du Bon, la Brute et le Truand quand même !) !

dimanche 19 août 2012

LE MAGASIN DES SUICIDES

1h25 - Sortie le 26 Septembre 2012

Un film de Patrice Leconte avec les voix de Bernard Alane et Isabelle Spade
Imaginez une ville où les gens n’ont plus goût à rien, au point que la boutique la plus florissante est celle où on vend poisons et cordes pour se pendre. Mais la patronne vient d’accoucher d’un enfant qui est la joie de vivre incarnée. Au magasin des suicides, le ver est dans le fruit…

Le point de vue de Pépite : 3,5/5
Un film d'animation charmant, français et amusant. Pour une fois, pas de "guest star" dans la distribution du doublage (sauf si on considère de Pierre-François "Pef" Martin-Laval pour une voix vers la fin révèle de la "guest star"), que des voix choisies sur mesure par Patrice Leconte. L'animation est très réussie, le dessin rend vraiment hommage au livre dont le film est adapté ("Le Magasin des suicides", Jean Teulé, Julliard, 2007) et la 3D "à la Joan Sfar" (dans Le Chat du Rabbin) est également très bien. L'influence de Burton (le mouvement de certains personnages) se ressent légèrement mais n'est nullement pesante ou appuyée. Loin du génie de Danny Elfman, Etienne Perruchon a composée une musique et des chansons très attachantes (quoique parfois un peu longues, pouvant s'approcher de l'agaçant sans y parvenir vraiment) : on les a en tout cas dans la tête pendant un moment après.
Le Magasin des suicides est un film d'animation de très bonne facture, attachant, amusant mais grinçant. Bien que Leconte ait pris de grandes libertés dans l'adaptation du livre de Jean Teulé, il en a conservé l'essence, l'esprit et certaines scènes (importantes pour que l'histoire soit "à peu près" la même). Les libertés prises constituent surtout une interprétation très intéressante et satisfaisante de cet univers d'humour noir et pince-sans-rire.
Je ne comprend donc vraiment pas son exclusivité à un jeune public cette année à Cannes. Je ne pense pas que ce film puisse vraiment être apprécié par les plus petits sans tout un accompagnement des parents en amont et en aval. Sans ce paratexte, le thème du suicide tel qu'il est abordé dans ce film me semble peu recommandé, non ? Certes, au final, on voit bien que le message ne glorifie pas le suicide. Mais une partie des chansons et 90% des personnages vont dans ce sens, et il faut comprendre un grand nombre des scènes au 2nd degré ! 
En tout cas c'est un bon petit film d'animation amusant, et si vous n'avez pas lu le livre, je vous y invite, il n'est pas long et comme le film est très amusant. Grinçant. Mais amusant.

Le mot du Comte : 2/5
"Le Magasin des Suicides" est visuellement agréable, et l'on peut saluer l'initiative d'un dessin animé traditionnel avec un concept aussi adulte. Premier problème cependant, le film perturbe car il se positionne très mal auprès de son public: pas assez mature et fouillé, trop puéril pour vraiment intéresser l'adulte, et trop sombre pour captiver l'enfant. Pour résumer, les défauts de ses qualités.
L'autre problème majeur est la faiblesse de l'intrigue, qui ne tient pas les promesses du concept (qui s'épuise totalement passé la demi-heure, faute de narration assez forte). L'ensemble, bien que cohérent au niveau de la direction artistique et de l'animation, manque de souffle et souffre d'un profond problème de rythme.
Qui plus est, les chansons sont beaucoup trop nombreuses (et leur qualité franchement discutables -aucune mélodie n'est vraiment entraînante) et les trois quarts d'entre elle ne font pas avancer l'intrigue mais développent l'état des personnages (un tel a froid: une chanson, l'autre veut se pendre: une autre chanson) ce qui, par leur trop grand nombre, rend la plupart d'entre elle superflues voire agaçantes.
La plupart des paroles sont d'ailleurs incompréhensibles, si bien que Leconte a recours à de lourdingues symboles pour les faire comprendre: quand une chanson parle de "garder la banane" que voit-on à l'écran? Une banane... Youpi. La plupart des doubleurs ne savent pas très bien chanter et cela s'entend, hélas.
Le dernier tiers de l'intrigue (quand on y arrive enfin) souffre d'incohérences et de solutions narratives puériles (le coup de la voiture discothèque ou du trampoline) qui, comme évoqué plus haut, entrent en contradiction avec le ton du film et ne sont pas au niveau de maturité attendu pour un vrai film d'animation pour adulescents (le film est déconseillé aux moins de 12 ans). Certains trouveront toutefois le film attachant -et il peut l'être, malgré ses nombreux défauts.

BROKEN

1h30 - Sortir le 22 Août 2012

Un film de Rufus Norris avec Tim Roth, Cillian Murphy et Eloïse Laurence
Skunk, 12 ans, file ses derniers jours de vacances et d’insouciance, malgré son diabète, auprès de son frère et de son père. Sa vision du monde va basculer lorsque témoin d’une agression, elle se retrouve face à l’injustice, la peur et la violence. Cet incident est le début de la tragique découverte de la réalité du monde qui l’entoure, et va marquer le passage de son enfance à l’adolescence. 

La Moyenne des Ours : 3,5/5

Le point de vue de Pépite : 5/5
Broken est un film bouleversant, merveilleux, fort, magique et drôle. Oui, voilà, tout ça, et malgré les diverses critiques négatives que j'ai trouvé par-ci par-là sur Internet (déplacées, vulgaires et hautaines selon moi, j'y reviendrais) je n'ai pas peur d'employer tous ces gros mots tant le premier film de Rufus Norris m'a plus, à la fois grâce à une histoire magnifique, une mise en scène brillante, un montage audacieux, une photographie poétique au possible et des comédiens plus qu'inspirés.
L'histoire n'est pas intégralement centrée sur la petite Skunk (plus si petite) mais sur l'ensemble des voisins habitant au bout de sa petite rue, dans un "cul-de-sac". Skunk est tout de même un personnage central, que l'on suit plus que les autres. Mais Norris n'hésite pas à la quitter pour retrouver les autres personnages dans leurs situations familiales personelles. 
Tout est lié dans Broken, et au fur et à mesure tous ses liens se resserrent, créant un climat plutôt délétère dans lequel la fraîcheur de Skunk nous permet de garder la tête hors de l'eau sans désespérer. Car entre Rick (Robert Emms : extrêmement touchant) - le gentil "idiot" de la famille Buckley, et les filles à tendance "pouf" du veuf Oswald (le violent mais très fort Rory Kinnear), la petite diabétique Skunk a du mal à trouver sa place, malgré l'aide de son père (Tim Roth, toujours aussi bon) avocat rationnel et calme. Sans compter qu'elle est un peu amoureuse de son prof (Cillian Murphy - excellent) qui sort avec la nourrice de Skunk, mais qu'elle rencontre un jeune garçon qui veut sortir avec elle..... Bref, je ne veux pas trop en révéler, l'histoire est trop belle à découvrir ! Une belle histoire au très bon casting, mené par la jeune Eloïse Laurence qui n'a rien a envier à ses aînés.
Au-delà d'une photographie colorée "cinéma britannique indépendant" très réussie et poétique, Norris fait appel à une construction assez intéressante : il nous montre souvent une scène où un élément nous échappe (tiens, pourquoi ce personnage est blessé ?) pour ensuite nous montrer la ou les scènes précédentes. Cette façon de vraiment choisir ce qu'il veut nous montrer renforce dès lors la puissance de ces scènes précédentes que l'on regarde avec une certaine tension. Rien n'est prévisible dans Broken, pas même la fin qui nous tient en haleine pendant 10 bonnes minutes.
Je relis certaines critiques qui me hérissent le poil, qui parlent de "film lamentable" dans lequel la galerie de personnages serait en fait une galerie de "freaks sur-caricaturaux"... Je vous met au défi d'être d'accord avec cela tant Broken m'a paru être un film humain et émouvant. Mais bon, dans la même critique on lit le mot "putasserie" (Acte de prostitution) et ça me fait plus l'effet d'un homme vulgaire parlant d'anges dans un bar miteux. Comme dans sa bouche ça a l'air dégueulasse. 
Selon moi, Broken est un très beau film, qui me faisait beaucoup penser à Cashback ou Boy A (depuis j'ai découvert qu'ils partagent le même scénariste !), et qui saura mettre à contribution vos émotions, à fortes doses lacrymales. (Mais attention, selon la critique bien pensante, ce "critère lacrymal" est fait pour les bonnes femmes simples d'esprits -_- Ah ce que je hais ces bobos à la $%^'... anyway). D'ailleurs, ne pensez pas que Broken soit un film triste. Il est également très drôle ! Humain en fait...
Je ne peux, personnellement, que vous conseiller ce très beau film qui rejoint sur le champs mon petit panthéon cinématographique personnel. 

vendredi 17 août 2012

MY BEST MEN

1h37 - Sortie le 8 Août 2012

Un film de Stephan Elliott avec Xavier Samuel, Kris Marshall, Kevin Bishop et Tim Draxl
David, la trentaine, quitte Londres pour l’Australie où il va épouser Mia, la femme de sa vie. Dans un élan de solidarité masculine, Tom, Graham et Luke, ses trois meilleurs amis, l’accompagnent au mariage. Ils seront ses témoins et donneront à l’expression « pour le meilleur et pour le pire » une connotation très personnelle…

La Moyenne des Ours : 2,8/5

Le point de vue de Pépite : 3/5
Un film amusant façonné sur le modèle du "Tout ce qui peut arriver de gênant, d'absurde et de burlesque, arrive". Les comédiens britanniques et australiens sont bons et drôles ce qui aide grandement les gags parfois (toujours) un peu "trop gros". Ils interprètent avec un plaisir évident ces personnages légèrement archétypaux mais non sans surprise, qui semblent vouloir faire bien mais finissent toujours par se planter. C'est avec un certain plaisir coupable qu'on suit ces aventures rocambolesques : on rit - parfois aux éclats - de ce qui arrive à ces gentils nigauds aux accents qui sonnent comme musique à mes oreilles.

LADY VEGAS - LES MÉMOIRES D'UNE JOUEUSE

1h33 - Sortie le 8 Août 2012

Un film de Stephen Frears avec Rebecca Hall, Bruce Willis et Catherine Zeta-Jones
Aussi ravissante que généreuse, Beth Raymer comprend qu’elle a tout intérêt à abandonner son métier de strip-teaseuse et quitte donc la Floride pour devenir barmaid à Las Vegas. Alors qu’elle ne trouve pas de travail, elle fait la connaissance de Dink, parieur sportif professionnel qui, croyant déceler un vrai potentiel chez la pétillante Beth, lui offre un boulot : elle est censée prendre des paris en son nom et démarcher des clients par téléphone. Dink a eu le nez creux : la jeune femme se révèle particulièrement douée et ne tarde pas à devenir sa mascotte jusqu’à ce que la roue tourne…

La Moyenne des Ours : 2,5/5

Le point de vue de Pépite : 3/5
Portrait touchant et amusant d'une insupportable simplette américaine à Las Vegas. N'importe quelle actrice aurait pu faire simplette vraiment insupportable mais le fait de retrouver Rebecca Hall dans ce rôle casse tout. L'élégante, la raffinée Rebecca Hall en mini-short avec une voix haut perchée, mâchant du chewing-gum, l'air bête... Et bien oui, et c'est un des atouts majeurs de ce film amusant mais construit comme un yoyo. En effet ça monte (elle va à Las Vegas, trouve un job, gagne de l'argent), ça redescend (la femme de Dink la fait virer), ça remonte (elle est à nouveau embauchée), ça redescend (elle perd de l'argent et se fait virer)...... Bref. 
Au moins, cette construction va de paire avec le monde des paris dans lequel Beth (Hall) rentre par l'intermédiaire du personnage amusant campé par Bruce Willis, Dink. Dink est un vrai "gambler" qui fonctionne aux chiffres certes, mais surtout à l'instinct. C'est dommage qu'il y ait tous ces petits détails passionnants de caractérisation qui ne soient pas utilisés dans la dramatique (Il se gratte souvent un point jaune imaginaire sur le bras qu'il essaie de montrer aux gens : c'est amusant, mais c'est anecdotique par non exploité).
La galerie de personnages que propose Lady Vegas est intéressante car elle renvoie vraiment à plusieurs personnages types (tous différents) de cet univers de fric, de descente infernale...
En bref, un film inégal qui présente quelques lacunes mais qui néanmoins constitue un bon "divertissement" (j'utilise ce terme beaucoup trop souvent en ce moment, mais au fond, si on va au cinéma c'est en - grande ? - partie pour se divertir, se changer les idées... Lady Vegas remplit le contrat de ce côté-là) amusant et intéressant. Et puis Rebecca Hall dans ce rôle-là : PRICELESS (but annoying, but priceless, but annoying, but...).

FRIENDS WITH KIDS

1h46 - Sortie le 1er Août

Un film de Jennifer Westfeldt avec Adam Scott, Jennifer Westfeldt, Jon Hamm, Kristen Wig et Chris O'Dowd
Julie et Jason, meilleurs amis depuis l’université, célibataires et vivant dans le même immeuble de Manhattan, chérissent leur indépendance. Malgré l'exemple chaotique donné par leurs amis devenus parents, ils décident de faire ensemble un enfant, de partager les responsabilités parentales, sans que chacun renonce à sa liberté sentimentale. La «transaction» acceptée, un bébé vient au monde, et tout semble fonctionner. Du moins jusqu'au jour où Jason fait la connaissance d'une danseuse. Se sentant larguée, Julie redouble d'ardeur dans sa recherche de l'âme sœur, qu'elle croit finalement avoir trouvée en la personne d'un séduisant divorcé. Bientôt, les bouleversements sentimentaux mettent en péril l'entente qui lie les deux amis…

La Moyenne des Ours : 3,5/5

Le point de vue de Pépite : 3,5/5
Une comédie romantique extrêmement sympathique et intéressante : les différents couples avec enfants nous proposent des facettes très différentes de leur situation. Les personnages secondaires très bien interprétés (Chris O'Dowd - "of course !" -, Kristen Wig et Jon Hamm notamment) apportent de l'eau au moulin de cette histoire peu commune mais qui finit comme on s'y attend (mais on veut que ça se finisse ainsi si on est un tant soit peu pris par l'émotion - présente !- dans le film). J'ai ri (beaucoup) et j'ai été touché. Par contre, Megan Fox ?.. Bon, amusante (et pas hors-sujet), comme le reste de ce casting très sympathique !

REBELLE

1h35 - Sortie le 1er Août 2012

Un film de Mark Andrews et Brenda Chapman avec les voix de Kelly MacDonald, Billy Connolly et Emma Thompson
Depuis la nuit des temps, au cœur des terres sauvages et mystérieuses des Highlands d’Ecosse, récits de batailles épiques et légendes mythiques se transmettent de génération en génération. Merida, l’impétueuse fille du roi Fergus et de la reine Elinor, a un problème… Elle est la seule fille au monde à ne pas vouloir devenir princesse ! Maniant l’arc comme personne, Merida refuse de se plier aux règles de la cour et défie une tradition millénaire sacrée aux yeux de tous et particulièrement de sa mère. Dans sa quête de liberté, Merida va involontairement voir se réaliser un vœu bien malheureux et précipiter le royaume dans le chaos. Sa détermination va lui être cruciale pour déjouer cette terrible malédiction.

La Moyenne des Ours : 3/5

Le point de vue de Pépite : 3/5
Un Pixar un petit peu trop Disney. Au final, passée la relative première surprise (le "rapport à l'ours" soigneusement "caché" dans les différentes bandes-annonces), la plupart des étapes scénaristiques sont classiques et donc connues d'avance. Le "méchant" n'en est pas vraiment un et les "funny side-kicks" pas assez exploités, ou presque. En effet, ces personnages sont les triplés de la famille ET le père - que je considère appartenir à cette catégorie - qui est très drôle. Ce qui est "brave" (Titre original, dans le sens de courageux) est selon moi l'utilisation d'accents écossais très forts et absolument délicieux. 
Rebelle est un bon divertissement familial, notamment pour les plus petits qui ne verrons pas forcément venir tous les rebondissement, n'ayant pas forcément vu tous les classiques de la firme Pixar ou de son aîné Disney.

LE LORAX

1h27 - Sortie le 18 Juillet 2012

Un film de Chris Renaud avec les voix de Danny DeVito, Ed Hels et Zac Efron
Pour conquérir le cœur de sa jolie voisine, Audrey, Ted va s’échapper de Thneedville, un monde totalement artificiel où toute végétation a définitivement disparu, pour partir en quête d’un arbre vivant. Ted va rencontrer le Gash-pilleur (Once-ler), un vieil ermite aigri reclus dans sa cabane au milieu de nulle part, et découvrir la légende du Lorax, cette créature qui lutte avec ardeur pour la protection de la nature. Avec l’aide de sa grand-mère, Mamie Norma, Ted va devoir déjouer les pièges de O’Hare et ses sbires pour rapporter à Audrey la dernière graine d’arbre vivant au monde. 

La Moyenne des Ours : 2,3/5

Le point de vue de Pépite : 3/5
J'ai probablement eu la chance de vivre dans un pays étranger élevé notamment par une anglophone "fan" du Lorax du Dr Seuss, car j'ai eu le plaisir de découvrir son univers soigneusement adapté par les créateurs de Moi, Moche et Méchant. Loin du "génie" des aventures du méchant Gru, Le Lorax propose néanmoins un divertissement familial de qualité, intelligent et drôle. Il s'adresse surtout à un public jeune et propose une morale écologique très actuelle, mais contient également une foule de petits détails hilarants en fond (n'hésitez pas à regarder les décors, les personnages secondaires, etc.) pour les plus attentifs. Pour un public moins jeune Le Lorax est un film plus "oubliable" mais néanmoins drôle et divertissant. 

jeudi 2 août 2012

ROCK FOREVER

2h02 - Sortie le 11 Juillet 2012

Un film de Adam Shankman avec Tom Cruise, Alec Baldwin, Catherine Zeta-Jones et Russel Brand
Sherrie, jeune provinciale, rencontre Drew, garçon de la ville, sur le Sunset Strip, alors qu'ils tentent de percer à Hollywood. "Rock Forever" raconte leur histoire d'amour à travers les tubes de Def Leppard, Foreigner, Journey, Poison, REO Speedwagon, et Twisted Sister...

La Moyenne des Ours : 3,3/5

Le point de vue de Pépite : 3/5
Rock Forever est une comédie musicale amusante et entraînante. Malgré les clichés (rien que le "synopsis" en est un : "Sherrie, jeune provinciale, rencontre Drew, garçon de la ville, sur le Sunset Strip, alors qu'ils tentent de percer à Hollywood"...), Adam Shankman a su donner de l'importance à tout ce qui habituellement n'en a pas. 
Il n'y a pas que le jeune couple central Julianne Hough et Diego González Boneta qui soit traité (ils constituent à eux deux le côté générique du film, code commun aux films du genre - mais n'échappent pas à certains éléments d'originalité) : la ribambelle des seconds rôles (ceux que nous avons choisi de notifier sous l'affiche) présente dans Rock Forever est très intelligemment mise à profit avec - je vous le donne dans le mille - Tom Cruise en première ligne ! Il est tout bonnement excellent dans son rôle de rockstar complètement ivre et psychédélique non stop. Catherine Zeta-Jones est très amusante, Bryan Cranston hilarant, Russel Brand et Alec Baldwin fous et géniaux.
Et chapeau à tout le casting :  tout le monde pousse vraiment la chansonnette ! Tom Cruise a eu un coach vocal qui lui a visiblement permis de faire des prouesses (écoutez des extraits des chansons qu'il chante, sa voix plus aiguë et hyper glam-rock est superbe).
Adam Shankman a également eu le soucis du détail quant à l'époque du film : le Hollywood de l'époque, le rock, les débuts des boys band... 
C'est cliché ? Bah ! "Qu'importe le flacon, pourvu qu'il y ait l'ivresse" et le frisson ! Comme ils le chantent dans le film : "Everybody needs a thrill"
Au final, Rock Forever est un film dont vous verrez certes venir tous les grands "évènements" et retournements de situation, mais la fraîcheur et l'originalité des seconds rôles font décoller ce film et tout cela au son d'un certain nombre de classiques du rock, très bien repris, qui vous laisserons frissonnants de plaisir musical !